Alexandre Dumas fils
1848
Quatrième de couverture
Ce roman, dont Alexandre Dumas fils tira aussi un drame, est inspiré de l'existence authentique de Marie Duplessis. Merveilleusement belle et intelligente, cette courtisane fut adoré du Tout-Paris et de l'auteur lui-même. Il dut renoncer à elle, car il n'était pas assez riche. Verdi fit de ce drame un opéra sublime, La Traviata.
Avis
On vit une passion amoureuse tissée de sentiments très forts : jalousie, vengeance... A certains moments, j'ai douté de l'honnêteté de Marguerite, mais où serait l'intérêt de l'histoire si elle menait ce pauvre Armand en bateau ? On ne voit plus la Dame aux camélias (Marguerite) comme une simple "femme entretenue", mais un personnage des plus sensibles qui soient, une femme qui a retrouvé pendant quelques temps son honneur et sa dignité auprès de son véritable amour. Ouh ça fait vraiment cucu c'que je dis là. Bref, encore une histoire d'amour aux sentiments forts et paradoxaux comme il en existe tant d'autres ; pour prendre des exemples récents, ça m'a rappelé Pretty Woman et Moulin Rouge.
En résumé : J'ai assez aimé, bien que les histoires d'amour impossible soient très courantes en littérature et finissent par me lasser.
Extrait
"Mais à qui croyez-vous donc avoir affaire ? Je ne suis ni une vierge ni une duchesse. Je ne vous connais que d'aujourd'hui et ne vous dois pas compte de mes actions. En admettant que je devienne un jour votre maîtresse, il faut que vous sachiez bien que j'ai eu d'autres amants que vous. Si vous me faites déjà des scènes de jalousie avant, qu'est-ce que ce sera donc après, si jamais l'après existe !"